Du latin “glu” qui signifie colle, le gluten est une protéine présente dans de nombreuses céréales, comme le blé, l’épeautre, l’orge, l’avoine, le seigle et le kamut.
Le gluten servait au 19 eme siècle… a coller les affiches sur les panneaux d’affichage public.
Il permet une panification plus aisée grâce à ses propriétés collantes et élastiques.
Grâce à lui, la pâte, moins friable, est facile à pétrir et gonfle aisément dans le four .
Couramment utilisé dans les préparations industrielles pour ses atouts technologiques, le gluten entre dans la composition de nombreuses sauces, soupes et autres plats préparés.
Une ubiquité bien trop envahissante…
Très manipulé génétiquement le blé favorise l’acidité du corps, la destruction de la flore et de la paroi intestinale, ce qui crée des inflammations, des carences en fer, en calcium et en vitamine B12.
Si la véritable intolérance au gluten, aussi appelée maladie cœliaque, touche environ 1 % de la population, bon nombre de personnes déclarent aussi souffrir d’une sensibilité accrue à cette protéine.
La cœliaquie est une maladie chronique qui se caractérise par des inconforts digestifs majeurs (diarrhées, ballonnements, crampes abdominales) mais aussi par une progressive dénutrition du malade entraînant fatigue, voire épuisement, dépression, problèmes articulaires, perte de poids, infertilité, ostéoporose…
En effet, chez les cœliaques, au contact du gluten la paroi de l’intestin grêle se détériore peu à peu, ne permettant plus l’absorption optimale des nutriments, vitamines et minéraux.
Transformée en une véritable passoire, la barrière intestinale laisse alors pénétrer d’autres molécules indésirables dans la circulation sanguine, provoquant des réactions immunitaires et inflammatoires.
L’éviction pure et simple de cette substance devient indispensable pour éviter carences abyssales et conséquences fâcheuses.
Cette maladie peut être guérie par la recherche de l’élément déclencheur ou la cause pour aller voir au delà des symptômes.
Omniprésent dans les produits ultra transformés, le gluten provenant principalement du blé s’immisce à chaque moment de la journée : croissant ou brioche au petit-déjeuner, “spag bolo” à midi, baguette le soir, sandwich jambon beurre en sortie …le combo anti vie .
Sont-ce là les symptômes d’une overdose quotidienne ?
Il est vrai que le blé ancien n’a plus rien à voir avec le blé moderne : tiges rétrécies pour une récolte plus fructueuse, modifié génétiquement passé de 14 a 42 chromosomes ,je vous laisse imaginer ce que fait un chromosome de plus chez l’humain ,ici on multiplie par trois fois plus ,exposé aux produits phytosanitaires pour accélérer le mûrissement…
Cette céréale “nouvelle mouture” impacte négativement la digestion et l’on peut se demander a posteriori s’il ne cause pas plus de tort que de bien.
Mais d’autres facteurs particulièrement pertinents sont à prendre en compte dans la prise en charge des troubles digestifs et tout ne peut être imputé au seul gluten.
La mastication tout d’abord, qui se doit d’être longue et efficace, des repas pris dans le calme hors télévision qui est une source de stress et d’anxiété phénoménale.
L’agitation et le stress ne font pas bon ménage avec la digestion, car les sécrétions gastriques, biliaires et pancréatiques sont réduites au minimum syndical.

Sensibilité au gluten : la miette de trop ?
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se plaignent de réactions digestives suite à l’ingestion de gluten.
20 % de la population présenteraient une sensibilité à cette protéine, entraînant, outre les problèmes digestifs, du reflux gastrique, un brouillard mental, des insomnies, des difficultés de concentration, des maux de tête, colon irritable ,maladie de CROHN ,fatigue, allergies et intolérances, prise de poids, raideurs musculaires, gonflement des articulations, douleurs dans la poitrine, crampes, éruptions dermiques, nausées … etc.
Le syndrome du côlon irritable refait surface et toute l’attention se focalise alors sur ce “cereal killer“.
Mais aussi les maladies comme la schizophrénie, l’hyperactivité, l’autisme car il y a des opioïdes dans le gluten (qui est de la famille des morphines ).
Le gluten n’est pas assimilable par le corps, aucune de nos cellules ne trouve d’emploi pour cette molécule inconnue .
Son élimination est problématique, il se stocke dans les tissus,dans les articulations et sous forme de calculs rénaux ou biliaires.
Il doit être expulsé d’une manière ou d’une autre sous forme de mucus par les éternuments, nez encombré, yeux qui pleure, maux de gorge et sueurs excessives.

La nouvelle tendance aux dérives diaboliques...
L’industrie agroalimentaire surfe sur la vague du “sans gluten” pour satisfaire cette clientèle, chaque jour plus nombreuse, avide de retrouver une meilleure santé.
Naissent alors des produits farcis d’additifs, d’amidons modifiés qui vont faire émerger d’autres soucis, comme la prise de poids liée aux composants hyperglycémiants et de nouveaux problèmes digestifs.
La piste industrielle, même bio, ne semble pas la bonne.
Vers quoi se tourner alors ?
Tout d’abord vers des céréales plus brutes et non transformées, comme l’épeautre bio et le petit épeautre, des cultures plus traditionnelles respectueuses tant de l’environnement que du produit de base.
Choisir un pain qui aura pris le temps de monter, pétri chez un boulanger où le temps reste encore une valeur sans pareille.
Cuisiner soi-même et se tourner vers d’autres choix, naturellement exempts de gluten, comme le millet, le sarrasin, le riz, le quinoa, l’amarante, les lentilles germées, les patates douces pour ouvrir le champ des possibles et soulager les personnes les plus atteintes.
Quand les personnes auront pris conscience de cela ,les boulangers fermeront boutique ou ils iront demander des comptes aux multinationales qui ont joué aux apprentis sorciers.
Il n’est jamais trop tard pour se guérir de cette addiction sociétale car les nombreux additifs et le sucre présent dans le pain favorise une dépendance au blé, rien n’est essentiel dans ce pain pour notre alimentation ,on peut très bien s’en passer …
De plus le pain est cuit a haute température qui avec la création des molécules de Maillard est responsable du vieillissement des cellules de notre corps.
Je rappelle au passage que le pain a la base est prévu en cas de guerre ou de disette sévère et certainement pas d’aliment a consommer régulièrement dans les viennoiseries du matin ,le petit gâteau de 16h ou la tranche de pain avec le fromage .
Ce n’est vraiment pas un aliment PLAISIR pour notre corps .
Alors ne perdez pas une miette de cet article et respectez votre corps en lui apportant des aliments frais, bio et locaux .
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